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mardi 11 juin 2002

Les Masaïs vivent pauvrement dans ce vaste espace, et leur revenu annuel par tête est inférieur à celui de la moyenne nationale, déjà très faible (300 dollars). Cette précarité est accentuée par une fécondité largement supérieure (7 %) à celle de l’ensemble du pays (3,8 %). Pour ce peuple de pasteurs aux nombreuses tribus, la possession du bétail est une nécessité économique et sociale : "S’il veut se marier, un homme doit avoir suffisamment de bétail pour faire les cadeaux demandés au père de sa promise, pour payer la dot et pour constituer à sa femme un troupeau d’un boeuf et de huit génisses." Mais les Masaïs sont de plus en plus sédentaires, et la possession de la terre pour les cultures est devenue prioritaire.

The Masai eke out a bare living in this huge space. Their annual per capita income is below the national average of $300, itself very low, and their situation is made even more precarious by the fact that their fertility-rate (7%) is much higher than that of the country as a whole (3.8%). They are tribal herdsmen for whom cattle are an economic and social necessity : "If a man wants to marry, he must have enough cattle to offer the customary gifts to the father of his intended bride, pay the bride-price and provide his wife with a bullock and eight heifers". But more and more Masai are now settled and it has become more important to own land.

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