cabal

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mercredi 26 juin 2002

L’étude de ce socle s’impose d’autant plus que la démocratie américaine semble en voie de décomposition. A l’exception peut-être du Japon, aucun pays industriel ne connaît un tel niveau de corruption politique institutionnalisée. Au point que l’un des principaux candidats républicains, M. John McCain, a récemment estimé que la politique américaine n’était plus rien d’autre qu’ un système élaboré de trafic d’influence dans lequel les deux partis s’accordent pour rester au pouvoir en vendant le pays à l’enchérisseur le plus "généreux". Résultat : l’électeur américain est sans doute l’un des plus apathiques de la terre. En 1996, pour la première fois lors d’une élection présidentielle, une majorité de la population en âge de voter est restée chez elle ; deux ans plus tard, 64 % se sont abstenus d’arbitrer les élections législatives, ce qui n’allait pas empêcher des milliers de commentateurs de gloser sur la signification prodigieuse dudit scrutin.

This framework also deserves more careful scrutiny because of the exceptional breakdown in American democracy. With the possible exception of Japan, American politics are now the most corrupt in the advanced industrial world. To quote Republican presidential candidate John McCain, they are nothing less than an elaborate influence peddling scheme in which both parties conspire to stay in office by selling the country to the highest "bidder". Not surprisingly, American voters are perhaps the most demoralised and apathetic in the world. The 1996 presidential election was the first in which a majority of eligible Americans did not vote —which did not stop thousands of commentators speaking of its great significance.

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