cabal

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vendredi 30 juillet 2004

Reste que M. Monné sait que la société française amorce seulement son « américanisation » et que ses classes moyennes supérieures ne s’ouvrent pas sans préjugé aux villes coffres-forts. Interrogé sur l’importance de la sécurité dans ses résidences, il donne donc à entendre ce qui plaît le mieux à l’opinion. « Nos locataires sont contents de vivre à l’intérieur d’une ambiance chaleureuse », certifie-t-il. Et d’invoquer un argument massue à l’appui de son raisonnement : « Personne n’a les moyens de sécuriser un site. Il faudrait pour cela mettre un escadron de gendarmerie devant chaque résidence. »

He realises that French society is increasingly open to American influence, but that middle-class people are still reluctant to admit to living in a fortress. Asked how important security is on his estates, he carefully avoids upsetting anyone, saying “Our tenants like living in a friendly atmosphere”, and he backs this line with an irrefutable argument : “No one has the resources to protect a whole neighbourhood. To do that you need police in front of every block.”

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