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mercredi 22 septembre 2004

Au Honduras, les Etats-Unis sont intervenus en 1903, 1905, 1919 et 1924 pour « rétablir l’ordre » (surtout celui de la United Fruit et des compagnies exploitant les territoires, les mines et les forêts). En 1915, la grande démocratie américaine a pareillement étranglé sans bruit la petite République d’Haïti. Débarqué à la tête d’une force expéditionnaire à Port-au-Prince, l’amiral William B. Caperton imposa au gouvernement une convention dont les clauses, en apparence légales et volontairement consenties, livraient l’administration civile et militaire, les finances, les douanes et la banque d’Etat (remplacée par la National City Bank) aux mains des Américains. Pour briser la résistance, il proclama la loi martiale sur toute l’étendue du territoire. Même loi martiale en République dominicaine, où la Convention du 8 février 1907 permet aux envahisseurs d’administrer les douanes et d’en distribuer les recettes aux créanciers étrangers.

In Honduras, the US intervened in 1903, 1905, 1919 and 1924 to re-establish order (mainly UFCo order, and that of other companies exploiting the land, mines and forests). In 1915 the US similarly strangled the small republic of Haiti, when Admiral William Caperton, landing at the head of a force in Port-au-Prince, imposed an agreement on the government. On the surface this was legal and freely agreed, but it delivered civil and military administration, finances, customs and the state bank (replaced by the National City Bank) into US hands. To break resistance, Caperton proclaimed martial law. Martial law was also declared in the Dominican Republic, whose convention of 8 February 1907 allowed the invaders to administrate customs and redistribute its revenues to foreign creditors.

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