cabal

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jeudi 23 septembre 2004

Même scénario avec le président Ronald Reagan. En 1985, il décrète soudain l’ « urgence nationale » en raison de la « menace nicaraguayenne » que représenteraient les sandinistes au pouvoir à Managua, pourtant élus démocratiquement en novembre 1984 et qui respectaient à la fois les libertés politiques et la liberté d’expression. « Le Nicaragua , affirme cependant M. Reagan, est à deux jours de voiture de Harlingen, Texas. Nous sommes en danger ! » Le secrétaire d’Etat George Schultz affirme devant le Congrès : « Le Nicaragua est un cancer qui s’insinue dans notre territoire, il applique les doctrines de Mein Kampf et menace de prendre le contrôle de tout l’hémisphère... » Ces mensonges vont justifier l’aide massive à la guérilla antisandiniste, la Contra, et déboucheront sur le scandale de l’Irangate.

In 1985 President Ronald Reagan declared a state of emergency because of the “Nicaraguan threat” posed by the Sandinistas in power in Managua, a government democratically elected in November 1984 that respected political liberties and freedom of expression. Nicaragua, so Reagan claimed, was “two days’ car drive from Harlingen, Texas.We are in danger !” Secretary of state George Shultz told Congress : “Nicaragua is a cancer eating into our country, it applies the doctrines of Mein Kampf and threatens to take control over the whole hemisphere”. These lies were used to justify massive aid to the anti-Sandinista Contras and led to Irangate.

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