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jeudi 23 septembre 2004

L’association de lutte contre le sida Act Up-Paris a longtemps déploré l’absence de financement pour affiner les posologies des trithérapies pour les femmes (les cohortes de patients suivis lors des essais thérapeutiques comprenaient principalement des hommes). Il n’existe, après l’autorisation de mise sur le marché (AMM), aucune obligation légale de continuer à évaluer les produits ou d’assurer le suivi d’un certain nombre de personnes sous traitement. Sans législation contraignante, les essais post-AMM, dits « de phase IV », ne se font donc qu’au bon vouloir des laboratoires. Toujours à court de fonds publics, certains médecins et chercheurs s’enrôlent ainsi dans ce qu’on nomme parfois des « essais marketing ».

AIDS organisation Act Up-Paris has long deplored the lack of funding for the refinement of HAART dosages for women. Most of the patients in the original HAART tests were male. Once a product has been authorised for sale, there is no legal obligation to continue testing it or even to monitor a sample of patients in treatment. With no legislation to make post-authorisation testing (“phase four”) compulsory, laboratories choose whether to do it. The danger is that funding will only be available for tests that boost sales of a new product. Always short of public funds, doctors and researchers sign up to “market trials”.

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