cabal

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lundi 17 juin 2002

Je n’ai jamais cessé, en effet, de m’étonner devant ce que l’on pourrait appeler le paradoxe de la doxa : le fait que l’ordre du monde tel qu’il est, avec ses sens uniques et ses sens interdits, au sens propre ou au sens figuré, ses obligations et ses sanctions, soit grosso modo respecté, qu’il n’y ait pas davantage de transgressions ou de subversions, de délits et de "folies" (il suffit de penser à l’extraordinaire accord de milliers de dispositions —ou de volontés— que supposent cinq minutes de circulation automobile sur la place de la Bastille ou sur celle de la Concorde, à Paris).

Throughout my life I have been amazed at what one might call the paradox of the doxa : the fact that the order of the world as we know it, with its one-way streets and its no entry signs (both literally and figuratively), its obligations and its penalties, is generally speaking respected. I find it surprising that there are not more transgressions and subversions, crimes and "madnesses" (here you need only think of the extraordinary concordance of thousands of human dispositions —or wills— involved in five minutes of car-driving around the Place de la Bastille in Paris).

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