cabal

15

mardi 25 juin 2002

Mais toutes les tentatives de paix ont échoué, notamment les accords d’Abidjan du 30 novembre 1996, restés lettre morte. Et la mise en oeuvre de ceux signés le 7 juillet 1999 à Lomé (Togo), après deux mois de cessez-le-feu, se révèle difficile. Ces accords, parrainés par la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), les Nations unies et l’Organisation de l’unité africaine (OUA), prennent acte de ce que le RUF ne peut être défait militairement et qu’il faut composer avec lui, en invitant ses responsables à regagner Freetown et à occuper des postes ministériels. Les jeunes combattants —qu’ils appartiennent au RUF, à l’armée ou aux milices progouvernementales— doivent être désarmés, démobilisés, et se voir offrir les moyens d’un retour à la vie civile. Dans le même temps, la population, qui a si longtemps souffert, doit accepter l’amnistie de ses bourreaux et la perspective de les voir occuper des postes de pouvoir et d’influence.

But all previous attempts have failed and the working out of the peace accord signed in Lome in July is proving immensely difficult. The agreement finally accepts that the RUF rebels and mutinous former soldiers cannot be beaten militarily and have to be accommodated within the administration, by inviting their leaders to return to Freetown and take up various government posts. The young fighters, whether RUF rebels, former soldiers, or members of pro-government militias, are to be disarmed and demobilised, and offered training and a gratuity to settle them back into civilian life. Meanwhile Sierra Leone’s long- suffering civilian population is having to accept a blanket amnesty for its tormentors, and the prospect of seeing the hated rebel leaders walk into positions of power and influence.

SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0