cabal

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mardi 11 juin 2002

Le réalisateur procède, en premier lieu, au dépistage du réseau de contre-vérités, d’allégations et de phobies ayant enserré, peu à peu, les États-Unis dans la logique de l’intervention. Candidement interrogés, certains dirigeants avancent des prétextes géopolitiques absurdes : "Si nous perdons l’Indochine, nous perdrons le Pacifique, et nous serons une île dans une mer communiste." D’autres voient dans l’intervention une manière de conserver l’accès à des matières premières indispensables : "Si l’Indochine tombait, l’étain et le tungstène de la péninsule de Malacca cesseraient d’arriver." Les autres, enfin, plus idéologiques, affirment que les Américains interviennent "pour venir au secours d’un pays victime d’une agression étrangère".

He starts by disentangling the web of untruths, allegations and phobias that gradually locked the US into the logic of intervention. When asked straight out, some politicians offered strategic justifications that verged on the ludicrous : "If we lose Indochina, we’ll also lose the Pacific, and we’ll end up as an island in a sea of communism." Others saw intervention as a way of guaranteeing access to vital raw materials : "If Indochina falls, there’ll be no more tin and tungsten from the Malacca peninsula." Others, more ideological, believed the Americans were intervening "to help a country that has been a victim of foreign aggression."

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